Simon-Pierre Murdock, fondateur et PDG, Morille Québec

À cœur vaillant rien d’impossible

27 avril 2024

En 2008, à la suite de la découverte d’une morille dans la forêt boréale, Simon-Pierre Murdock fonde Morille Québec, une entreprise spécialisée dans sa cueillette, sa transformation et sa distribution. De la forêt à l’assiette, Simon-Pierre s’est donné comme mission d’offrir aux restaurateurs, transformateurs et consommateurs des produits d’une qualité exceptionnelle.

La bourse Pierre-Péladeau obtenue en 2009 alors qu’il était étudiant à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a contribué à la concrétisation de la vision entrepreneuriale de Simon-Pierre, lui permettant notamment de mieux cerner ses faiblesses et d’ainsi renforcer sa confiance en soi. Depuis sa création, Morille Québec a élargi sa gamme de produits au-delà des morilles, en offrant également des épices sauvages et des petits fruits nordiques. L’entreprise a d’autant plus lancé un livre de cuisine intitulé Cuisine Sauvage : explorer, récolter et cuisiner la forêt boréale, un recueil de 80 recettes inspirantes à partir d’ingrédients naturels de la forêt boréale.

« Si tout le monde autour de moi pense que mon projet est impossible, alors je fonce et je le réalise. Ça me motive encore plus. »

Il ne va pas sans dire que l’une des plus grandes forces distinctives de Simon-Pierre est sa capacité à croire en l’impossible et à faire tout ce qu’il peut pour l’atteindre. En 2021, il pousse son aventure entrepreneuriale au prochain niveau en cofondant Canada Sauce, une gamme 100 % québécoise de sauces classiques et de condiments revisités. N’ayant pas froid aux yeux, c’est avec détermination qu’il s’attaque alors à un défi de taille, soit celui de rivaliser avec les géants de cette industrie, tels French’s et la multinationale américaine Kraft Heinz.

L’évolution de ce jeune étudiant en biologie devenu aujourd’hui un entrepreneur intrépide, est une source d’inspiration pour ceux qui aspirent à transformer leurs rêves en réalité. Et en plus de cultiver le possible, Simon-Pierre nous rappelle qu’il faut surtout se donner le moyen de ses ambitions en y consacrant des efforts tangibles.

« La plus petite des actions vaut mieux que la plus grande des intentions. »